Comme annoncé par le président Macky Sall, le dialogue national s’est ouvert hier lundi 26 février 2024. Premier constat, parmi les 19 candidats retenus par le conseil constitutionnel pour prendre part au scrutin présidentiel, seulement deux, Amadou Ba, l’actuel Premier ministre et candidat du camp présidentiel et Boune Abdallah Dionne, un ancien chef de gouvernement, ont répondu à l’appel de Macky Sall, nous informe le correspondant de Rfi à Dakar, Théa Olivier.
C’est donc sur fond de contestation et de boycott que le dialogue s’est ouvert hier. Et la raison en est que le dialogue sensé réuni toutes les « forces vives de la nation », les responsables politiques, la société civile, les syndicats, le patronat et les chefs religieux et coutumiers est vu de mauvais œil par 15 d’entre les 19 candidats en lice pour les présidentielles. Ceux-ci ont déposé un recours au Conseil constitutionnel pour mettre la pression afin que l’élection se tienne avant le 2 avril, date marquant la fin du mandat de Macky Sall.
Il faut noter que l’une des grandes décisions ayant marqué l’ouverture du dialogue est l’annonce par le président Macky Sall d’un projet de loi d’amnistie. Lequel projet prend en compte les manifestations politiques survenues courant 2021-2024.
Le projet de loi d’amnistie va être porté par le président Macky Sall en question demain, mercredi, en conseil des ministres.
Ignace TOSSOU
